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Matelas en feu dans une cellule à Champ-Dollon

Un détenu de la prison de Champ-Dollon à Genève a bouté le feu à son matelas dimanche. Incommodé par la fumée, il a été transporté aux urgences et reste pour l'heure sous contrôle médical.

10 févr. 2014, 17:25
Neuf gardiens de la prison de Champ-Dollon à Genève sont sous le coup d'une enquête pénale. L'un d'entre-eux aurait frappé un prisonnier en février 2012.

Un détenu a bouté le feu à son matelas dimanche en début d'après-midi à la prison de Champ-Dollon à Genève. L'incendie, qui a pu être rapidement maîtrisé, a nécessité le transfert d'une cinquantaine de détenus dans une autre partie du bâtiment.

Il a mis le feu à son matelas alors que ses deux co-détenus étaient en promenade, a indiqué lundi Constantin Franziskakis, directeur de Champ-Dollon, confirmant une information de la "Tribune de Genève". Les dégâts sont relativement importants. La cellule doit être refaite.

L'eau giclée par le dispositif des sprinklers a aussi causé des dommages. Cinq centimètres d'eau stagnaient dans le couloir du troisième étage où le feu s'est déclaré.

Des gardiens du détachement incendie de Champ-Dollon sont intervenus et ont sécurisé l'endroit du sinistre selon une procédure bien rôdée. Automatiquement alertés dans ce genre d'incident, les pompiers et des renforts policiers ont été dépêchés sur place.

Le détenu qui a mis le feu a été incommodé par la fumée. Il a été transporté aux urgences et reste pour l'heure sous contrôle médical. Sept gardiens ont par ailleurs été examinés, mais personne n'a été blessé. Les motifs du geste de l'incendiaire ne sont pas connus.

"Sur l'échelle des risques en milieu carcéral, l'incendie est le numéro un", a relevé M. Franziskakis. Cet incident fait écho au drame de Skander Vogt, mort asphyxié dans sa cellule de la prison de Bochuz (VD) en 2010. En 2006, un incendie avait fait deux morts à Champ-Dollon: le pyromane et un détenu incarcéré à l'étage du dessus.

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