Le mouvement de grève s'est poursuivi jeudi sur le site de Merck Serono, à Genève. Une partie des employés restent déterminés à se battre pour une amélioration du plan social et ont demandé la médiation des autorités politiques.
Devant l'entrée du bâtiment, un petit groupe de syndicalistes et d'employés distribuaient des tracts sur la poursuite de la grève. Des employés se rendaient aussi normalement à leur travail et des bureaux étaient occupés, a constaté l'ats sur place.
"Les gens sont fatigués. Les lettres de la direction sont parties. Mais nous comptons encore sur le soutien des autorités politiques pour améliorer le plan social", a expliqué Stéphane, qui a campé la nuit devant le site.
Une dizaine de tentes sont alignées sur le trottoir. Mercredi soir, la police genevoise a fait irruption, mais la quinzaine de campeurs sur place n'a pas été évacuée, avec comme condition qu'ils ne fassent pas de bruit, a rapporté cet employé.
Une manifestation organisée par le personnel et le syndicat Unia est prévue dans l'après-midi jusqu'au centre ville pour continuer à mobiliser la population genevoise et les élus. Mardi, la direction du groupe allemand a confirmé le licenciement de 500 personnes et le transfert de 750 autres employés et le personnel a décidé d'une grève reconductible à partir de mercredi.