L’hiver arrive, comme dirait Jon Snow. Et il emmène avec lui ses marcheurs blancs. En l’occurrence, le groupe finlandais Nightwish et ses légions de fans au crin long, bardés de cuir et au teint plutôt pâlot. On vient du froid ou on ne vient pas du tout. Le sextette sur lequel règne en maître absolu le claviériste Tuomas Holopainen va faire déferler sur l’Arena de Genève vingt-deux ans de metal symphonique, compressés sur une compilation et une tournée mondiale baptisées «Decades». Interview.
En sortant «Decades», vous vous êtes replongé dans l’histoire de Nightwish. Qu’est-ce que cela vous a fait de mesurer le chemin parcouru?
Eh bien ça fait comprendre que ça a été un sacrément drôle de voyage. C’était très intéressant de déterrer d’anciennes chansons presque oubliées, de repenser à la façon dont tout a commencé… Cette dernière année de tournée a été empreinte de nostalgie. Et en même temps,...