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Pascal Broulis défend les particularités lémaniques

Au château de Prangins, le ministre des finances a répété la nécessité d'une réforme fiscale des entreprises. Et défendu les multinationales à statut spécial.

30 janv. 2015, 00:01
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rhaener@lacote.ch

"Le monde change, les frontières s'ouvrent. La Suisse est un petit pays riche, mais reste un petit pays face à l'Europe." Jeudi au château de Prangins, le ministre vaudois des finances Pascal Broulis a tenu, avec son homologue genevois Serge Dal Busco, à clarifier la position des deux cantons face à l'énorme travail de réforme fédérale de la fiscalité des entrerprises, qui entrera en vigueur en 2019. En somme, les 26 cantons suisses sont favorables à une révision, jugée nécessaire à l'heure où l'OCDE (Organisation internationale de coopération et de développement économique) pointe du doigt les "allégements fiscaux" octroyés par la Suisse à certaines entreprises.

Concrètement, les sociétés bénéficiant d'un statut spécial - elles seraient 218 dans le canton de Vaud - seraient soumises, comme toutes les entreprises, à un impôt unique sur le bénéfice de 13,79%. Une hausse ou une baisse pour celles-ci? Difficile à savoir puisque, selon...

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