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Plus de 13'000 signatures aux référendums du MCG et d'EàG

Les référendums du Mouvement citoyens genevois (MCG) et d'Ensemble à Gauche (EàG) contre la loi sur la police ont réunis plus de 13'000 signatures.

29 oct. 2014, 13:47
Les deux référendums du MCG et d'EàG contre la loi sur la réorganisation de la police ont rassemblé plus de 13'000 signatures.

A Genève, les deux référendums contre la loi sur la police ont été déposés mercredi matin munis de 13'161 signatures, soit près de 6000 de plus que nécessaire. Soutenus par les syndicats policiers, le Mouvement citoyens genevois (MCG) a récolté 12'851 paraphes et Ensemble à Gauche (EàG), 310.

"Notre récolte de signatures, par ailleurs tardive, était symbolique face au tout-ménage du MCG", a déclaré Pierre Vanek. Le chef de groupe d'EàG au Parlement refuse de parler d'une alliance avec le MCG et qualifie son argumentaire antifrontalier de "démagogique". "Beaucoup de points de cette loi sont problématiques. Il y a un espace légitime de critique à gauche", explique-t-il.

La gauche de la gauche dénonce une loi "liberticide et mal ficelée", qui conforte la politique du "tout sécuritaire" et de négation des droits démocratiques du procureur général Olivier Jornot et du ministre de la Sécurité Pierre Maudet. Il critique notamment l'organisation militaire de la police, la privatisation de certaines tâches et le statut bancal des assistants de sécurité publique.

De son côté, le MCG exige l'inscription dans la loi de l'obligation pour les policiers d'être de nationalité suisse. Un amendement ad hoc avait été refusé lors du débat parlementaire début septembre.

"Loi mal faite"

Reste que les deux formations se rejoignent pour critiquer la réorganisation de la police en cinq missions. Selon eux, cette configuration nécessitera la mise en place d'une hiérarchie surdimensionnée et coûteuse au détriment des policiers sur le terrain. Ils dénoncent aussi l'absence de consultation avec les syndicats dans le cadre de l'élaboration de la loi.

Quant aux syndicats de police, réunis au sein du Groupement des associations de police (GAP), il se retrouve dans les arguments du MCG comme dans ceux d'EàG. "Beaucoup d'oppositions s'additionnent au sein de la police, ce qui prouve que la loi est mal faite", a relevé Daniel Weissenberg, président du Syndicat de la police judiciaire. Le GAP a récolté 3000 signatures au référendum du MCG.

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