La preuve est un enregistrement d’une vingtaine de minutes. Cet élément important pouvait innocenter ma cliente, a indiqué vendredi l’avocat Thomas Barth, confirmant l’information révélée par la «Tribune de Genève».
Le Ministère public avait dans un premier temps publié une ordonnance de non-entrée en matière. La Chambre pénale de recours a été d’un autre avis, estimant que la destruction de cet enregistrement posait problème, a rappelé M. Barth.
Pour pouvoir mettre en prévention la procureure, le Parlement genevois a dû dans un premier temps lever l’immunité de la magistrate. Selon M. Barth, un cas similaire ne s’était encore jamais produit à Genève.
La question de savoir si la procureure, poursuivie pour abus d’autorité, peut continuer à exercer son métier, appartient au Conseil supérieur de la magistrature.