Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Quelque 3000 emplois seraient sur la sellette

Le durcissement de la réglementation suisse pourrait inciter les banques à choisir d'autres cieux.

19 nov. 2012, 00:01
data_art_6573850.jpg

Si la réglementation suisse devait se durcir au-delà des normes internationales exigées, les banques iront là où les conditions seront meilleures pour le client, comme Singapour, Dubaï ou Londres. A Genève, la perte d'emplois pourrait s'élever à 3000, selon Grégoire Bordier, président du Groupement des banquiers privés genevois.

Si la place financière cessait d'être compétitive, les banques genevoises pourraient être appelées à supprimer entre 15 et 30% des emplois dans la gestion de patrimoine, déclare-t-il dans une interview au "Matin Dimanche". En clair, 3000 emplois passeraient à la trappe. En 2011, si le nombre d'emplois dans le secteur a encore augmenté, la masse salariale a reculé en raison de la baisse des salaires variables distribués par le secteur bancaire, ajoute-t-il.

Une étape dans les négociations

Le client - souvent recommandé par un avocat ou une fiduciaire - se voit déjà encouragé actuellement à choisir le Luxembourg, Singapour ou Londres plutôt...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias