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SIG: le directeur ad intérim d'ennova payé 1500 francs par jour

Arrivé début juin à la direction de la société ennova, le directeur ad intérim touche 1500 francs par jour. Une rémunération qui ne choque pas les Services industriels de Genève (SIG).

31 juil. 2014, 13:27
La Cour des comptes a rendu jeudi un rapport sévère sur les investissements des Services industriels de Genève (SIG) dans l'éolien jurassien et dans la société électrique argovienne EDH.

Appelé en urgence début juin pour prendre les rênes de la société ennova, le directeur ad intérim est rémunéré 1500 francs par jour. Pour les Services industriels de Genève (SIG) qui ont racheté ennova en mai, ce salaire qui correspond à celui d'un consultant est usuel dans la branche.

Révélée jeudi par la "Tribune de Genève", la rémunération du directeur ad intérim d'ennova ne pose pas de problème à Christian Brunier, directeur général des SIG, selon la porte-parole des SIG Isabelle Dupont Zamperini. Ce montant se justifie par l'urgence de la situation.

En comparaison, le directeur général des SIG gagne 20'296 francs par mois. Si le directeur ad intérim d'ennova travaillait à plein temps, il gagnerait environ 30'000 francs par mois, soit plus que le directeur des SIG. En l'occurrence, le directeur ad intérim d'ennova ne travaille pas à plein temps, selon Mme Dupont Zamperini.

Consultant pour les SIG

Arrivé début juin à la tête d'ennova, le directeur ad intérim qui travaillait déjà comme consultant pour les SIG, doit faire un état des lieux sur le portefeuille du parc éolien d'ennova et préparer un "business plan" pour la suite, précise la porte-parole. Ses conclusions sont attendues cet automne.

Le processus de recrutement d'un directeur général sera lancé une fois ces éléments connus. Le contrat du directeur ad intérim se termine à la fin de l'année.

Les SIG ont racheté ennova après plusieurs mois de conflit avec cette société. Les SIG qui étaient au départ actionnaire minoritaire avaient financé des études de faisabilité qui n'avaient pas débouché sur la production de mégawatts issus de l'éolien. Plusieurs audits ont révélé des dysfonctionnements. L'ancien directeur général des SIG, André Hurter, avait démissionné dans la foulée.


 
 

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