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Smog hivernal: bien s'informer sur la qualité de l'air

La mauvaise saison n'est pas seulement celle des flocons de neige, l'hiver favorise également la concentration dans l'air de particules fines. Le smog hivernal est particulièrement dangereux pour certaines couches de la population comme les personnes âgées ou les jeunes enfants.

04 nov. 2015, 11:32
/ Màj. le 04 nov. 2015 à 16:18
Moteurs, usure des freins ou des pneus, les voitures produisent une importante quantité de particules fines.

Les périodes de stratus sont propices à l'augmentation de la concentration des particules fines dans l'air. En temps normal, ces dernières sont dispersées par la pluie ou le vent. Elles peuvent s'accumuler – parfois fortement – lorsque des couches d'air froid sont piégées à basse altitude. Les particules fines sont les principales composantes du smog hivernal et menacent la santé des personnes sensibles, notamment les personnes âgées, les jeunes enfants ou celles souffrant de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.

Les autorités genevoises rappellent dans un communiqué que les particules fines peuvent pénétrer profondément dans les ramifications des poumons, voire atteindre la circulation sanguine. Leurs effets sur la santé dépendent de leur nature, de leur concentration dans l'air et de la durée d'exposition.

Lorsque leurs taux augmentent, les particules fines peuvent déclencher des crises d'asthme, diminuer les fonctions respiratoires, provoquer des inflammations, ou encore entraîner des troubles cardio-vasculaires. Dans les cas les plus graves, elles peuvent aller jusqu'à nécessiter une hospitalisation ou induire des décès prématurés.

Les personnes appartenant aux catégories à risque sont encouragées à se tenir informées sur la qualité de l'air sur le site du canton ou via l'application mobile AirCHeck disponible pour les iPhone ou les appareils Android.

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