Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un Appel de Genève pour la libération «immédiate» de Julian Assange

Ce vendredi à Genève, au côté de sculptures représentant Julian Assange et deux autres lanceurs d’alerte, un appel a été lancé par plusieurs institutions et personnalités. Elles réclament la libération du fondateur de WikiLeaks, car «il n’a commis aucun crime».

04 juin 2021, 17:23
L'appel a été lancé à Genève devant des sculptures représentant les lanceurs d'alerte Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange.

Plusieurs institutions et personnalités s’unissent autour d’un Appel de Genève pour la libération «immédiate» de Julian Assange. Dans cette initiative lancée vendredi, elles demandent à la Suisse ou d’autres pays d’accueillir le fondateur de WikiLeaks.

«Nous, citoyens de Genève et d’ailleurs, lançons  «l’Appel de Genève» pour demander la libération immédiate de Julian Assange», affirment les signataires. Parmi les soutiens figurent la maire de Genève Frédérique Perler ou le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE). Une statue de l’Australien a été dévoilée vendredi aux Bains des Pâquis et sera inaugurée officiellement samedi.

Des sculptures des lanceurs d’alerte Edward Snowden, Chelsea Manning et de Julian Assange se dressent devant le jet d’eau. De gauche à droite, le sculpteur Davide Dormino, le conseiller d’Etat Carlo Sommaruga, Nils Melzer, rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Antoine Vey, avocat de Julian Assange et Stella Morris, la fiancée du fondateur de WikiLeaks. Keystone

 

Le cas de Julian Assange est «comparable» à l’affaire Dreyfus en France, a dit à la presse le rapporteur spécial de l’ONU contre la torture, le Zurichois Nils Melzer. L’Australien «a exposé des atrocités, des crimes de guerre», raison pour laquelle il fait face à la menace d’une peine de 175 ans aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.

«Il n’a perpétré aucun crime», insiste-t-il. Après lui avoir rendu visite à plusieurs reprises, M. Melzer avait relevé que le détenu présentait les «symptômes» de torture. Il avait déjà par le passé demandé à la Suisse d’attribuer un visa humanitaire pour soigner le fondateur de WikiLeaks.

Outre cette revendication, les signataires demandent aux autorités britanniques, qui doivent se prononcer dans les prochaines semaines, de refuser l’extradition de M. Assange. Ils voient une menace et des «effets dévastateurs» pour la liberté de la presse.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias