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Une manifestation réunit 3000 Tamouls à Genève

A l'occasion du Conseil des droits de l'homme, 3000 Tamouls ont manifesté devant l'ONU, lundi à Genève.

10 mars 2014, 17:33
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Environ 3000 Tamouls ont manifesté lundi à Genève, devant le siège de l'ONU, pour protester contre le refus des autorités de Sri Lanka d'accepter une enquête internationale. A l'occasion du Conseil des droits de l'homme, les manifestants ont demandé à l'ONU de condamner les autorités de Colombo.

Les manifestants tamouls, venus de toute l'Europe par bus et par train, ont occupé toute la place des Nations et débordé sur les rues avoisinantes, bloquant la circulation. La police genevoise s'est efforcée de contenir la foule brandissant des drapeaux des Tigres de libération de l'Eelam tamoul.

Elle a utilisé des sprays lacrymogènes pour éviter que les manifestants n'atteignent le portail de l'ONU. L'accès principal du Palais des Nations a été fermé par mesure de précaution "Nous en attendions 2000 et ils sont près de 3000", a affirmé un responsable de la sécurité de l'ONU.

Les manifestants brandissaient des banderoles et des pancartes: "Nous voulons la justice", "Arrêtez le génocide ! Libérez l'Eelam Tamoul".

Pas d'enquête crédible

Les autorités de Colombo refusent toute mission d'enquête indépendante sur les crimes de guerre commis lors de l'offensive militaire qui a éliminé la guérilla tamoule en 2009, offensive qui selon l'ONU a fait 40'000 morts.

La Haut Commissaire de l'ONU Navi Pillay a regretté la semaine dernière que les autorités de Colombo "n'aient pas répondu à la demande du Conseil d'une enquête crédible et indépendante sur les allégations de graves violations des droits de l'homme".

Selon un rapport d'Amnesty International, la répression des défenseurs des droits humains s'est intensifiée ces derniers mois au Sri Lanka. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont déposé un projet de résolution qui sera soumis au vote à la fin de la session du Conseil, le 27 ou 28 mars.

Le texte demande aux autorités du Sri Lanka de mener une enquête crédible et indépendante, de poursuivre les responsables des violations des droits de l'homme et de mettre un terme aux récentes attaques.

 
 

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