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Unia dénonce des licenciements abusifs à l'aéroport de Genève

Vendredi, Unia a dénoncé des entreprises au sein de l'aéroport de Genève qui ont licencié des travailleurs au chômage partiel.

15 mai 2020, 14:32
Des employés des secteurs de la restauration, du nettoyage et de l'assistance au sol ont raconté les temps difficiles qu'ils traversaient.

Le syndicat Unia a dénoncé vendredi l'attitude d'entreprises actives à l'aéroport de Genève qui se séparent de collaborateurs au chômage partiel. Il s'agit de licenciements abusifs et on se battra au tribunal, a souligné la secrétaire syndicale Camila Aros.

Unia avait organisé une petite action devant l'aéroport dans le cadre de la journée consacrée à la grève du climat. Des employés des secteurs de la restauration, du nettoyage et de l'assistance au sol, ont témoigné de la période difficile qu'ils vivaient à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19 qui terrasse l'aviation civile.

Les récentes déclarations du directeur général de l'aéroport de Genève André Schneider, qui a évoqué des mesures d'économies pour faire face à la chute des revenus, ont encore ajouté aux craintes des employés: 677 personnes de l'aéroport ont signé une pétition adressée à la direction qui demande d'éviter des licenciements.

Mme Aros a rappelé que le transport aérien en Suisse a reçu un soutien de près de deux milliards de francs de la part de la Confédération. Alors que le secteur profite de l'aide étatique, il est d'autant plus choquant que des licenciements aient lieu, a souligné la syndicaliste.

Vendredi, un peu plus tard dans la matinée, le collectif genevois pour la grève du 15 mai a organisé une autre action, au centre-ville cette fois. Une trentaine de personnes se sont rassemblées sur un ponton amarré au pont de la Machine, et ont transmis des messages au moyen de pancartes.

"Nos vies, leurs profits", "le climat n'attend pas", "changeons de système" étaient les slogans que l'on pouvait lire. La police est intervenue. Les manifestants ont quitté les lieux dans le calme. Initialement le collectif voulait organiser une action sur la plaine de Plainpalais, mais sa demande a été refusée par les autorités.

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