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UNIGE: des recherches aideront à mieux soigner les brûlures

Une étude de l'Université de Genève sur les bactéries responsables de septicémie lors de brûlures permettra de contribuer à mieux soigner ces dernières.

27 avr. 2016, 11:34
/ Màj. le 27 avr. 2016 à 19:00
Les personnes souffrant de brûlures seront mieux soignées.

Des chercheurs de l'Université de Genève ont étudié les bactéries responsables de la septicémie. Ils ont découvert que l'une d'entre elles a la capacité de se multiplier dans les liquides biologiques qui s'épanchent des brûlures, a fait savoir mercredi l'alma mater genevoise.

Des trois bactéries les plus souvent responsables de la septicémie, qui constitue la cause principale de maladie et de décès chez les personnes souffrant de brûlures sévères, Pseudomonas aeruginosa est la seule qui a la capacité de croître dans les plaies des personnes souffrant de brûlures sévères. Cette infection est souvent difficile, voire impossible à juguler.

Certains des facteurs de virulence produits par Pseudomonas aeruginosa captent le fer pour permettre la croissance bactérienne. D'autres peuvent même détruire les défenses de la personne brûlée et dégrader les tissus environnants, selon les résultats de cette étude menée par Karl Perron, microbiologiste à la Faculté des sciences de l'Université de Genève.

Cette étude "fournit des informations cruciales pour mettre au point de nouvelles stratégies de prévention et de traitement de ce pathogène redoutable". L'équipe de chercheurs genevois s'est également penchée sur la composition des exutats, ces liquides biologiques qui s'épanchent des plaies des personnes brûlées.

Les données récoltées permettront de créer un milieu de culture artificiel et un système in vitro pour analyser les étapes initiales d'infections liées aux brûlures, afin de mieux les contrer.

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