Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Versoix: un baiser fatal fait basculer le film de sa vie

Fille de cinéphiles, Laura Cazador a grandi dans la salle obscure du CinéVersoix, avant de tomber amoureuse de Cuba. Et de coréaliser son premier long-métrage, «Insoumises».

06 déc. 2019, 07:00
Laura Cazador dans le quartier des Grottes, à Genève: "Le cinéma est un art délectable et jouissif, un merveilleux moyen de transmettre."

Il y a deux cents ans débarquait à Cuba un médecin-chirurgien suisse qui se faisait appeler Enrique Faber. Sous ce nom d’emprunt se camouflait en réalité Henriette Favez, Lausannoise aux convictions antiesclavagistes, partie pour retrouver une proche et exercer sa profession auprès des nécessiteux. Interprétée par l’actrice française Sylvie Testud, cette figure oubliée de l’histoire suisse est au cœur du film «Insoumises», sorti dans les salles romandes fin août et plusieurs fois primé à La Havane (voir encadré).

Sa coréalisatrice Laura Cazador – traduction espagnole de son nom, Hunter, qui signifie «chasseur» – n’imaginait pas que son premier long-métrage de fiction recevrait un tel accueil dans son pays d’origine: «Cela m’a surprise et émue, peut-être parce que le public suisse est d’ordinaire plus réservé. Beaucoup de spectateurs m’ont écrit pour me remercier, pour me dire qu’ils l’avaient vu deux fois», confie-t-elle, enjouée.

Le souci des images

Première coproduction cubano-suisse, ce...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias