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La police ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque caisse

La vague de braquages dans le canton de Vaud inquiète la police, qui enjoint les commerçants à mieux se protéger. «On ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque caisse», fait valoir Jacques Antenen, le commandant de la police cantonale vaudoise.

28 janv. 2012, 10:54
Les employées ont été menacées par un inconnu portant une arme de poing.

«Il devient difficile pour nous de nous déployer sur le terrain à titre préventif, en raison de la multiplication des cibles des braqueurs. Les délinquants ne recherchent plus obligatoirement le gros coup, comme une banque ou une poste. Ils passent désormais à  l'attaque dans n'importe quel petit commerce», explique aujourd’hui Jacques Antenen, dans une interview à «24 Heures».

Caméras et cartes bancaires

Le commandant en appelle aux commerçants: il leur demande d'installer la surveillance vidéo, de vider plus souvent leurs caisses et de passer aux paiements par cartes bancaires. «Je sais que cela a un coût, mais c'est le prix à payer», dit-il.

La police dispense des formations spécifiques à certains corps de métier, comme les gérants de station-service ou les employés de banque ou de poste. Jacques Antenen demande aussi à la population d'appeler la police lorsqu'elle constate un comportement suspect.

«Ne vous armez pas»

Le commandant déconseille aux commerçants de tenter de se défendre eux-mêmes: «ne vous armez pas dans votre boutique. Non seulement c'est vous qui pourrez finir en prison si vous tirez sur votre agresseur sans être en légitime défense, mais, en plus, on ne sait jamais dans quel état se trouve celui qui vient vous braquer, ni comment il peut réagir».

Durant le seul mois de janvier, sept braquages ont été commis dans le canton de Vaud. Deux se sont produits jeudi dernier: l'un visait une bijouterie en plein cœur de Lausanne, l'autre un magasin de vêtements à Aigle.

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