La défense de Laurent Ségalat rejette les arguments de la Cour d'appel vaudoise qui a condamné le généticien français à 16 ans de prison.
«Le recours sera déposé lundi, dernier jour du délai. Nous contestons dans son ensemble l'interprétation faite par la Cour d'appel», a déclaré Me Marie-Pomme Moinat interrogée par l'ats. Aucune information supplémentaire sur le contenu du recours ne sera donnée, a ajouté l'avocate.
Pour mémoire, le 30 novembre, la Cour d'appel du Tribunal cantonal a condamné Laurent Ségalat à 16 ans de prison pour le meurtre de sa belle-mère Catherine. Le généticien avait été acquitté au bénéfice du doute en première instance par le Tribunal criminel de la Côte, le 1er juin.
Catherine Ségalat avait été découverte chez elle ensanglantée le 9 janvier 2010 à Vaux-sur-Morges (VD) par Laurent qui s'est toujours dit innocent. Le chercheur vit en France. Il ne s'était pas présenté au deuxième jour de son procès en appel alors que le procureur avait demandé son arrestation immédiate en cas de verdict de culpabilité.