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Agenda électoral: menu copieux pour le PS vaudois

Réunis en congrès extraordinaire, les socialistes vaudois ont adopté mardi soir leur agenda électoral. Le moment est «historique», car il lance un cycle de près d’une année, a indiqué la présidente du PSV Jessica Jaccoud.

05 déc. 2018, 09:00
"Le menu sera donc copieux", dit Jessica Jaccoud, la présidence du parti socialiste vaudois.

Dès mercredi, les candidats à l’élection complémentaire au Conseil d’Etat vaudois pourront s’annoncer, avec un délai jusqu’au 20 décembre. Un congrès extraordinaire le 19 janvier à Prilly désignera ensuite le ou la candidate. Le scrutin pourrait se tenir entre les relâches et les vacances de Pâques, vraisemblablement durant la 2e quinzaine de mars.

Pour les élections fédérales d’octobre 2019, le Parti socialiste vaudois (PSV) a fixé le délai des candidatures au 15 avril. Le 27 avril, un congrès extraordinaire désignera les partants, a expliqué Jessica Jaccoud.

«Le menu sera donc copieux», a commenté la présidente. Avec des buts clairs: la conservation de la majorité de gauche au gouvernement vaudois après le départ à l’Union syndicale suisse (USS) de Pierre-Yves Maillard, le gain du 19e siège accordé au canton de Vaud au Conseil national ainsi que la conservation du siège de Géraldine Savary au Conseil des Etats.

Lutter pour du concret

Arrivé en milieu de congrès, Pierre-Yves Maillard a été salué par des applaudissements. Le conseiller d’Etat a ensuite expliqué pourquoi, à son avis, il avait été élu samedi dernier à la tête de l’USS. «Le possible, on est tenu de le faire, et dans le canton de Vaud, on l’a réalisé», a lancé le chef du département de la santé et de l’action sociale (DSAS). Il se référait aux avancées concrètes qui aident les gens à vivre.

Pierre-Yves Maillard a mentionné entre autres les prestations complémentaires pour les familles, la rente-pont et le plafonnement à 10% du revenu pour les primes maladie. Se battre pour le pouvoir d’achat, c’est lutter pour que les gens modestes puissent vivre une existence normale, a-t-il déclaré.

Ovation debout

Face à ceux qui se perdent dans «la radicalité verbale», Pierre-Yves Maillard a défendu un syndicalisme de résultats. Lorsque l’on se bat pour des exigences de base, «on est dans le juste (…) On vient d’écrire à 85 000 personnes pour leur dire que leurs primes maladie allaient baisser», a-t-il donné comme exemple, avant une ovation debout de la part des participants au congrès.

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