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Apprentissage: l'équation difficile

Des secteurs professionnels souffrent toujours d'une image négative.

30 août 2012, 00:01
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phcadoux@lacote.ch

Les stéréotypes sont tenaces au moment du choix d'une filière. Les secteurs attirent de manière inégale les jeunes. Si 20% des élèves suisses joueront les prolongations faute d'avoir trouvé une place d'apprentissage, ce sont à l'inverse 2000 places d'apprentissage qui n'ont toujours pas trouvé preneur. Il y a une inadéquation entre l'offre et la demande.

Le secteur le plus touché par cette pénurie de jeunes à former est celui de l'industrie. Ce domaine en souffre depuis plusieurs années. La Fédération des entreprises romandes met en avant une image négative dont souffre l'apprentissage face à la voie académique: pourtant, la formation professionnelle demeure la voie d'accès privilégiée et la plus courte menant à des écoles de haut niveau de type HES. Pour le Groupement suisse de l'industrie mécanique, "il faudrait former deux fois plus d'apprentis pour assurer la relève dans les professions comme automaticien ou polymécanicien." L'Association vaudoise des bouchers...

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