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Asile: il n'y aura pas de centre de requérants à Dailly, sur la commune de Lavey-Morcles

Alors que les cantons de Vaud et du Valais privilégiaient cette option, le Département fédéral de justice et police recommande au Conseil fédéral de ne pas retenir le site de Dailly, sur la commune de Lavey-Morcles, pour y installer, sur le territoire romand, un cinquième centre fédéral pour requérants d'asile.

20 juin 2017, 17:10
Le cinquième centre fédéral pour requérants d'asile ne se fera certainement pas à Dailly, site privilégié par les cantons de Vaud et du Valais.

La Suisse romande doit se doter d'un cinquième centre fédéral pour requérants d'asile. Les sites de Perreux (Neuchâtel), du Grand-Saconnex (Genève), de Chevrilles (Fribourg) et des Verrières (Neuchâtel) sont confirmés.

Le dernier emplacement fait débat. Les cantons de Vaud et du Valais souhaitaient le voir du côté de Dailly, sur la commune de Lavey-Morcles, près de leur frontière commune. Mais, ce mardi, le comité de pilotage chargé de trouver la perle rare a indiqué aux conseillers d'Etat romands que Dailly ne correspondait pas aux critères d'implantation, indique le Département fédéral de justice et police dans un communiqué. Ce dernier ne recommandera donc pas Dailly au Conseil fédéral. 

L'isolement géographique du site engendrerait des surcoûts et des problèmes de sécurité.

Est-ce le retour de Martigny?

La ville de Martigny avait notamment été évoquée par les autorités fédérales comme alternative, soulevant une vague de protestation aussi bien du côté des autorités communales que cantonales.

Pour Frédéric Favre, le conseiller d’Etat valaisan en charge de ce dossier, «Martigny ou Tourtemagne ne sont pas des solutions pour accueillir un tel centre de renvoi.» Et d’y apporter des arguments. «A Martigny, il n’y a pas de bâtiments adéquats, la zone n’est pas adaptée. En Haut-Valais, la situation est différente avec un centre de 250 personnes dans un village de 1000 habitants.» 
C’est en résumé ce que contiendra la réponse du Conseil d’Etat au département qui devra être envoyé avant le 4 juillet. «Aujourd’hui nous avons entendu la position du département de Madame Sommaruga. Ce n’est pas une décision du Conseil fédéral et rien n'est décidé», affirme-t-il comme pour se rassurer sur le chemin du retour de Berne. 

Vallorbe devra être remplacé 

Mais, pour l'heure, et jusqu'à ce qu'un emplacement soit définitivement désigné, le centre d'enregistrement et de procédure de Vallorbe (VD) continuera d'être exploité. Mais le conseiller d’Etat sait que cette solution est provisoire, «mais je ne vois pas de solution en Valais», conclut-t-il..  

Ce même comité de pilotage recommande également de prolonger le contrat de location du centre de Perreux, à Boudry, après l'échéance actuelle fixée à 2028. Si cela ne devait pas être possible, l'option de la caserne de Moudon serait retenue.

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