L'attaque une année après le premier braquage, au même endroit, dans la nuit, suivie d'images vidéo spectaculaires de véhicules qui brûlent: la scène et sa répétition ont de quoi frapper les esprits, surtout dans un village comme le Mont-sur-Lausanne.
Interrogé par Keystone-ATS, le syndic Jean-Pierre Sueur réagit avec calme, même s'il lâche: "C'est la guerre urbaine". L'explication est simple: "Cette société de transfert de fonds située dans la rue, ils sont barricadés chez eux", déclare-t-il.
La localisation de la société dédramatise un peu ces attaques. "Ce n'est pas au centre du Mont, elle se trouve dans une zone industrielle. Pour le moment, je n'ai pas eu de réactions d'inquiétude de la population ou de demandes particulières."
Jean-Pierre Sueur refuse de céder à l'alarmisme ou à la panique. Il note toutefois que le prochain Conseil communal du Mont se tient lundi soir. Des questions ou des réactions peuvent encore venir, ajoute-t-il.