On prend les mêmes et on recommence, serait-on tenté de dire après la présentation des résultats 2012 de la Banque cantonale vaudoise, tant ils ressemblent à ceux de l'exercice précédent. Un exploit lorsqu'on tient compte du niveau d'incertitude qui prédomine et qui exige beaucoup d'intuition.
Une sensibilité qu'illustre la décision prise, il y a dix-huit mois déjà, par Pascal Kiener, président de la direction générale, et son équipe, de ralentir le rythme de croissance dans le domaine hypothécaire. "Nous avons agi en tant qu'acteur responsable et contribué à ralentir la dynamique du marché immobilier", justifie le président de la direction générale.
Une décision d'autant plus difficile à prendre quand tout va bien, et qui trouve toute sa justification aujourd'hui, au moment où le Conseil fédéral, sur proposition de la Banque nationale (BNS) et de la FINMA, l'organisme de surveillance de l'industrie financière, a pris de nouvelles mesures pour prévenir le...