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Code de déontologie unique pour les polices vaudoises

Les différents corps de police du canton de Vaud disposent désormais d'un code de déontologie commun.

25 avr. 2013, 13:25
Cérémonie d'assermentation de la police cantonale vaudoise. Le 7 mars 2013, sur la place du château à Lausanne.

Le nouveau code de déontologie commun aux polices vaudoises s'inspire de la démarche lausannoise. La capitale vaudoise avait joué un rôle précurseur en se dotant dès 2008 d'un code beaucoup plus détaillé.

"Ce code est l'aboutissement d'une réflexion de longue haleine sur le métier. Les discussions ont parfois été difficiles, mais elles se sont déroulées dans un esprit constructif", a expliqué jeudi devant la presse la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro. "Plus que jamais, le travail du policier est critiqué, analysé. Dans le feu de l'action, il n'a souvent qu'une fraction de seconde pour décider. La déontologie est alors vraiment précieuse", a ajouté la cheffe du Département sécurité et environnement, qui s'est réjouie de cette "harmonisation des bonnes pratiques".

Même métier, même approche

Ce code se veut le prolongement du serment du policier. Ce dernier s'engage à éviter toute forme de discrimination, de partialité et à agir avec proportionnalité. "Il uniformise les pratiques sur tout le territoire vaudois. Un même métier, une même approche", a expliqué Jean-Daniel Carrard, municipal de police à Yverdon-les-Bains.

"Il a fallu discuter chaque mot, chaque virgule", a reconnu le commandant de la police cantonale, Jacques Antenen. "Il a été difficile de faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'un étage supplémentaire de sanctions à disposition de la hiérarchie. Mais nous avons un outil qui remporte l'adhésion du plus grand nombre".

Pas de bouleversement

Ce code entrera en vigueur en mars 2014, le temps de le présenter aux différents corps. Les nouvelles règles cantonales vont remplacer le code lausannois, adopté en 2008. "Cela ne change presque rien pour Lausanne, les codes sont presque identiques. Le code cantonal est plus général, moins exhaustif, mais il fixe les mêmes règles", a déclaré Grégoire Junod, municipal de la police.

En septembre dernier, la ville a supprimé un des articles les plus controversés de son code, une disposition qui incitait à la délation entre collègues. "Ce n'est pas la réglementation cantonale qui a modifié la pratique lausannoise", a précisé M. Junod.

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