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Coronavirus: la situation s’aggrave pour les restaurateurs vaudois

Les restaurateurs vaudois sont de plus en plus pessimistes. Selon un sondage de GastroVaud, 22,5% des entreprises sondées pensent qu’elles ne seront plus viables si le Conseil fédéral maintient sa position et que les restaurants ne rouvrent pas complètement avant mai.

23 févr. 2021, 14:09
Si le Conseil fédéral campe sur ses positions mercredi, seul un tiers des restaurateurs interrogés se pliera aux décisions des autorités.

Lors du précédent sondage, en janvier, les restaurants vaudois n’étaient que 5,9% à estimer ne pas pouvoir survivre à la crise, relève mardi GastroVaud dans un communiqué. Ce dernier sondage, réalisé entre vendredi et lundi, repose sur les réponses de 504 restaurateurs, soit près d’un tiers des membres de l’association faîtière.

La proposition du Conseil d’Etat vaudois, favorable à une réouverture des restaurants dès le 15 mars mais jusqu’à 18h seulement, reçoit un accueil mitigé. Les sondés sont 46% à juger cette variante positive ou très positive, tandis qu’ils sont 39,9% à la considérer comme négative ou très négative.

Moral au plus bas

En matière d’emploi, 35,9% des restaurateurs interrogés envisagent de prochains licenciements, contre 29,7% lors du sondage de janvier. La situation s’aggrave également au niveau du moral: 55,4% des sondés affirment se trouver dans un mauvais, voire très mauvais, état psychologique.

Le sondage de GastroVaud montre aussi que 70,8% des restaurateurs présentent désormais des retards de paiement. Quant aux indemnisations pour cas de rigueur, trois quarts des établissements qui en ont fait la demande disent toujours attendre un versement.

Si le Conseil fédéral campe sur ses positions mercredi, seul un tiers des restaurateurs interrogés se pliera aux décisions des autorités. Les autres songent à mener de nouvelles actions de protestations, comme une manifestation nationale à Berne (27,4%) ou une ouverture symbolique concertée d’une journée (15,3%). Ils ne sont toutefois que 2,8% à se dire prêts à ouvrir illégalement.

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