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Coup de projecteur sur un coup de crayon

Le dessinateur Cosey préside le Festival de la BD d’Angoulême, qui l’a distingué en 2017.

25 janv. 2018, 00:01
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Lauréat du Grand Prix du Festival de la bande dessinée d’Angoulême (F) l’an dernier, le dessinateur vaudois Cosey préside la manifestation, qui ouvre aujourd’hui et dure jusqu’à dimanche. Son travail est au cœur d’une rétrospective.

Depuis plus de 40 ans, l’illustrateur propose des albums empreints d’aventure, d’humanité, de rêve et de spiritualité. Un travail que le public peut redécouvrir dès jeudi à l’Hôtel Saint-Simon à Angoulême.

Cosey, de son vrai nom Bernard Cosendai, aime donner vie à des personnages sillonnant la planète, à la recherche d’eux-mêmes. A l’image de son célèbre héros Jonathan qu’il a créé dans les années 1970.

Un héros nouveau

«Je trouvais que mon dessin n’était pas, honnêtement, extraordinaire», raconte Cosey. Son atout? «J’ai apporté quelque chose de nouveau. Je ne suis pas tombé dans le schéma du héros pur et dur des années 75 mais pas non plus dans l’inverse, l’antihéros, le loser.»

Des originaux

Dans le cadre de la 45e édition de la grand-messe de la bande dessinée à Angoulême, plusieurs œuvres de son travail sont exposées. On y trouve une centaine d’originaux du lauréat du Grand Prix 2017. Une récompense qui semble l’avoir particulièrement touché. «Je suis très heureux d’avoir reçu ce prix. Pour une raison très simple, c’est que ce n’est pas un jury de dix ou quinze personnes qui vote (...) c’est vraiment l’ensemble de la profession. Ce sont 900 personnes qui ont voté et honnêtement, je n’y croyais pas», sourit-il. ats

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