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Crime d'Epalinges: 20 ans au lieu de la prison à vie

La peine de l'un des cambrioleurs qui avait battu à mort un retraité à Epalinges a vu sa peine ramenée à 20 ans de prison. Il avait écopé de la prison à vie en première instance.

27 nov. 2012, 12:05
L'homme de 29 ans et la femme de 31 ans qui ont été condamnés à la perpétuité avaient assassiné dans d'horribles circonstances une femme enceinte de 20 ans

La Cour d'appel du Tribunal cantonal vaudois a condamné mardi à 20 ans de prison l'un des deux cambrioleurs qui avait battu à mort un retraité à Epalinges en décembre 2008. Le second assassin avait écopé d'une peine globale de 16 ans. Un recours est probable.

Le jugement fait suite à un arrêt du Tribunal fédéral (TF) qui annulait la prison à vie précédemment prononcée par les juges cantonaux. La défense avait requis une peine "substantiellement inférieure" à 20 ans. Elle a annoncé avoir "pratiquement décidé" de déposer un nouveau recours au TF.
 
La peine prononcée est une peine d'ensemble visant le crime d'Epalinges et plusieurs infractions commises antérieurement, dont un crime manqué d'extorsion et un cambriolage. Elle prend en compte les dénégations du condamné, un Albanais de 31 ans, son "déchaînement de violence" et le fait qu'il "n'a pas fait bonne impression" à l'audience.
 
Différence justifiée
 
Ces 20 ans de prison sont conformes aux réquisitions du procureur général Eric Cottier. Mais ils sont supérieurs aux 16 ans d'emprisonnement dont a écopé le second assassin, un Suisse de 26 ans ex-candidat à l'élection de Mister Suisse romande. Selon les juges cantonaux, la différence se "justifie pleinement" si l'on tient compte notamment des aveux complets et des excuses du second condamné, qui n'a au surplus agi que par dol éventuel.
 
Le jour du drame, les deux hommes s'étaient rendus au domicile d'un couple de retraités et avaient exigé les clés du coffre. Le mari avait été violemment agressé à coups de poing, puis de pieds par les deux jeunes hommes, en présence de sa femme. L'Albanais s'était ensuite acharné sur sa victime, un ancien restaurateur de 67 ans.
 
Tout au long de son procès, l'homme avait nié toute implication dans ce drame, se disant victime d'un complot. Dans un premier temps, la Cour cantonale avait confirmé la prison à vie prononcée en première instance. Mais le TF lui a renvoyé le dossier, jugeant trop importance la différence entre les peines des deux condamnés.
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