Dans une interpellation, le député Jérôme Christen (Vaud Libre) est revenu sur la polémique de l'été opposant les journalistes et le Conseil d'Etat au sujet des places qui leur seront réservées dans le nouveau parlement.
Alors qu'ils se trouvent aujourd'hui de plain-pied dans la salle du Grand Conseil, ils seront transférés à la tribune à l'avenir. Le changement n'a jamais été annoncé et les députés ont découvert à l'occasion de ces révélations qu'ils n'avaient pas eux-mêmes été mis au courant de certains changements survenus au cours de la construction.
Salle devenue trop petite
Lors du débat au plénum, nombre de députés ont montré leur agacement sur le déroulement des événements. La transformation du toit, qui a entraîné une réduction de la surface au sol, a pour conséquence "une salle un petit peu exiguë. Ca me semblait petit" lors d'une visite, a concédé l'UDC Philippe Jobin.
Pour les socialistes, Valérie Induni a reconnu que son groupe a été "très surpris" de lire cet été ces révélations dans la presse. L'attitude du Conseil d'Etat et sa communication laissent "perplexe". Elle s'est demandée si l'on pouvait se fier aux engagements du gouvernement.
Pour les députés
Face à ces malaises, Claudine Wyssa (PLR) a affirmé que la salle du parlement était destinée aux députés et à eux seuls, sans avoir derrière eux qui que ce soit qui influence leur travail. Elle a souligné ne pas voir de péjoration du travail des journalistes s'ils sont relégués à la tribune.
Le socialiste Michel Renaud, membre des diverses commissions en charge du dossier, a affiché sa satisfaction et dit tout le bien qu'il pensait de la presse et de son rôle. Il a dénoncé le temps accordé à cette "gaminerie dont nous parlons aujourd'hui."
Les journalistes dérangent
"Ca (le nouveau parlement) sera formidable", selon lui. Les journalistes à la tribune auront "une excellente vision" des députés, alors qu'ils ne verront en fait que 3 rangs sur 8. Selon Michel Renaud, aujourd'hui à Rumine, "les journalistes nous dérangent, ça discute, ils peuvent voir ce que l'on fait".
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