Le déraillement de wagons transportant des substances chimiques à Daillens (VD), survenu samedi, ne devrait pas changer la politique de transports des matières dangereuses. Doris Leuthard défend le rail, qu'elle considère comme beaucoup plus sûr que par la route.
Juste après l'accident, la ministre des transports et de l'environnement a été soulagée que "personne n'ait été blessé, ou pire tué, a-t-elle déclaré dans une interview, publiée par "24 Heures" mardi. Elle relève "qu'à aucun moment, la population n'a couru de danger."
"Le risque zéro n'existe pas", mais "si l'on regarde les tonnages qui transitent chaque jour sur le réseau ferré, on peut dire que la sécurité est assurée", a-t-elle poursuivi.
Quant à l'idée émise du côté de Genève, qui voudrait que les cantons traversés aident les firmes à produire sur site, Doris Leuthard répond que si "de tels partenariats publics-privés sont conclus, eh bien, pourquoi pas, ils pourraient représenter une solution. Si l'on trouve une meilleure organisation avec des distances plus courtes, on l'examinera."
"Si je regarde les tonnages des substances dangereuses transportées par le rail, je remarque que le chlore représente une petite partie. En première place figure le pétrole, le kérosène."