Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des religieux vaudois mobilisés lors d'événements dramatiques à la demande de la police

A l'image d'une vingtaine d'ecclésiastiques vaudois, Daniel Pétremand, également aumônier au CHUV, assure un appui spirituel, auprès des familles de victimes notamment, confrontées à un décès subit.

22 déc. 2013, 17:31
Daniel Pétremand, ici dans son bureau d'aumônier du CHUV, avec le gilet qu'il porte lors d'interventions. Le mot soutien s'y lit en blanc.

Ils sont pasteurs, diacres ou théologiens catholiques laïcs. Ils font partie des équipes de soutien d’urgence (ESU,) actives dans le canton depuis leur naissance en 2006. En tout, une vingtaine d’hommes ou de femmes, exerçant un ministère au sein des églises vaudoises, qui répondent périodiquement aux alarmes lancées par la Centrale d’engagement et de transmission de la Police cantonale (CET). Ce qui leur vaut d’être listés parmi les intervenants ordinaires de la chaîne des secours par les communiqués de presse adressés aux média à la suite d’événements dramatiques, notamment d’accidents de la route. Pas systématiquement présents, ils sont appelés dans des circonstances impliquant une détresse majeure. Cela a été le cas le 3 décembre 2013, lors d’une collision mortelle entre un automobiliste et une jeune scootériste sur la route Senarclens-Cossonay, dans le district de Morges.

En service ce soir-là, Daniel Pétremand, pasteur et aumônier au CHUV, accepte, à l’image de ses collègues, d’assurer une permanence sept jours sur sept et 24 heures sur 24, le cas échéant de se retrouver, aux côtés des policiers et des représentants du corps médical, pour un appui spirituel aux personnes sur place, mais aussi aux familles de victimes, lors de l’annonce d’un décès brutal. Notre rôle est d’être là, à ces moments de grande souffrance et de grande solitude, où les gens sont souvent déconnectés. Nous leur donnons la possibilité de reprendre pied et de recréer le lien avec leur réseau social habituel, explique-t-il.

Astreint au secret professionnel, Daniel Pétremand restera discret sur les échanges qu’il a pu avoir avec les témoins et les parents de la victime de ce drame, âgée de 17 ans, autant que sur d’autres cas où il a été impliqué.

Pour l’essentiel, on fait appel aux ESU lors d’accidents de la route, de suicides et dans des affaires de violences domestiques, dans l’ordre. Ils ont été associés, par exemple, au dispositif important mis en place après la catastrophe ferroviaire du 29 juillet dernier à Granges-Marnand, où la collision entre deux trains s’était soldée par un lourd bilan humain, soit un mort et 26 blessés.A l’image d’une vingtaine d’ecclésiastiques vaudois, Daniel Pétremand, également aumônier au CHUV, assure un appui spirituel, auprès des familles de victimes notamment, confrontées à un décès subit.

Lire également La Côte de lundi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias