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Drame de Belmont: journée de recueillement pour Chloé, assasinée vendredi

La famille et les amis de Chloé ont organisé une journée de recueillement ce jeudi, dans le petit temple de Belmont, histoire de dire un dernier adieu à la jeune fille de 14 ans, enlevée et tuée par son beau-père vendredi dernier dans la région lausannoise.

24 juil. 2014, 14:59
Dimanche, ses camarades d'école lui avait déjà rendu hommage, devant le collège qu'elle fréquentait.

L'heure était au recueillement ce jeudi à Belmont-sur-Lausanne (VD) où vivait la jeune Chloé, enlevée et tuée la semaine dernière. Amis, famille, connaissances ou inconnus peuvent se rendre dans le temple dans le cadre de cette journée d'écoute et d'échanges.

Niché au coeur de Belmont-sur-Lausanne, le petit temple voit défiler les visages aux traits tirés depuis jeudi matin. De 09 heures à 18 heures, celles et ceux qui le souhaitent viennent se recueillir, discuter avec le pasteur ou dire un dernier au revoir à Chloé. Ses proches s'étaient réunis lundi pour une cérémonie d'adieu.

A l'intérieur, des fleurs, des bougies, une musique douce et une grande photo de la jeune fille souriante. A deux pas de là, assis à une petite table, un homme rédige un message qui sera remis plus tard à la famille. Nombreuses sont en effet les personnes qui souhaitent montrer leur soutien à l'entourage de l'adolescente.

Communauté choquée

"Un décès concerne non seulement une famille, qui a choisi de se retrouver dans une certaine intimité, mais aussi une communauté", explique à l'ats le pasteur Jean-Baptiste Lipp, l'un des organisateurs de cette journée. "Les gens sont choqués. Ils ont besoin de venir, de parler. La plupart sont calmes, d'autres peuvent être tendus mais tout se passe harmonieusement".

En milieu d'après-midi, il estimait qu'une cinquantaine de personnes avaient déjà fait le déplacement. A 16 heures, des lectures de textes étaient prévues ainsi qu'un moment musical.

La jeune fille de 14 ans a perdu la vie vendredi dernier, enlevée puis kidnappée par l'ex-compagnon de sa mère qui s'est ensuite suicidé. L'homme, qui a agi en moins d'une heure, a utilisé un pistolet qu'il avait acquis légalement. Il n'était pas connu défavorablement des services de police.

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