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Drame de Saint-Légier: peines confirmées pour le mari et sa fille

Les condamnations d’un mari et de sa fille pour l’assassinat de l’épouse du premier sont définitives. Le Tribunal fédéral rejette pour l’essentiel leurs recours, prononçant uniquement l’annulation des indemnités pour tort moral accordées à trois sœurs de la victime.

15 févr. 2021, 16:12
Le Tribunal fédéral rejette pour l'essentiel les recours du mari et de sa fille.

Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 11 au 12 décembre 2016, au domicile du couple à Saint-Légier. Le mari, âgé alors de 79 ans, et leur fille, 39 ans, avaient frappé à coups de clé à molette et de barre de fer la victime.

Les deux auteurs avaient ensuite dissimulé le corps dans un réservoir d’eau scellé avec de la mousse expansive et s’en étaient débarrassés dans un ravin à proximité. Afin de faire croire à un suicide, ils avaient amené quelques jours plus tard la voiture de la septuagénaire au bord du Rhône. Le conteneur et le corps avaient été retrouvés en avril 2017 par un promeneur.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral a rejeté les recours formés par le père et sa fille contre leur condamnation pénale. Il a annulé uniquement les indemnités pour tort moral accordées par la justice vaudoise à trois des sœurs de la victime: les bénéficiaires n’entretenaient pas des relations suffisamment étroites avec la défunte pour prétendre à telles indemnités.

Pour le reste, la Cour de droit pénal a confirmé les peines de 18 et 20 ans de réclusion prononcée contre le père et la fille, respectivement. Tous deux avaient été déclarés coupables d’assassinat et d’atteinte à la paix des morts par le Tribunal criminel de l’Est vaudois comme par le Tribunal cantonal.

Les juges de Mon Repos n’ont pas retenu les griefs de violation du principe d’accusation et du droit d’être entendu ainsi que d’arbitraire soulevés par les recourants, qui contestaient aussi la fixation des peines. Ces derniers ont été complètement informés des faits qui leur étaient reprochés afin de préparer leur défense, estime le Tribunal fédéral.

Quant à la préméditation, elle a été établie par des éléments indiquant une préparation de l’acte, rappelle la haute cour. Ainsi, les auteurs avaient mené des recherches sur Internet sur les moyens de dissoudre un corps ou afin de trouver un lieu où le dissimuler. (arrêt dans les causes 6B_485 et 485/2020 du 21 janvier 2021)

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