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Enseignement romand: le syndicat appelle au maintien de la coordination

Le syndicat des enseignants romands (SER) demande que les responsables politiques des cantons romands renforcent leur coordination.

14 août 2013, 13:06
Alors que la rentrée des classes approche, le syndicat des enseignants romands craint un repli cantonal.

A l'heure de la mise en oeuvre généralisée du Plan d'études romand (PER), le syndicat des enseignants romands (SER) craint un repli cantonal. Face à ce risque, il demande aux responsables politiques de réaffirmer des valeurs et de renforcer la coordination. L'arrivée de nouveaux conseillers d'Etat, notamment Oskar Freysinger, motive la démarche.

La Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) est en pleine métamorphose. En 2014, "quatre novices" feront partie de cet "aréopage", a indiqué mercredi à Lausanne Georges Pasquier, président du SER.

Sur les ministres restants, seuls deux ont signé en 2003 la déclaration relative aux finalités et objectifs de l'école publique: la Vaudoise Anne-Catherine Lyon et la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider. "C'est une question légitime: est-ce que la nouvelle CIIP va être complètement partie prenante de ce qui a été fait, va-t-elle défendre ces valeurs ?", s'est interrogé Georges Pasquier.

Questionné pour savoir si l'arrivée du Valaisan Oskar Freysinger au sein de la CIIP motivait ces craintes et cet appel, le président du syndicat a reconnu que certains thèmes défendus par l'UDC en général sur l'enseignement n'étaient "pas compatibles" avec la déclaration de 2003. "Il faut faire avec (Oskar Freysinger) et dialoguer avec la CIIP quelle qu'elle soit", a ajouté Georges Pasquier.

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