La police vaudoise a interpellé le week-end dernier trois nouvelles personnes suite aux nombreuses fausses alertes à la bombe sévissant dans les écoles du canton. L’une d’entre elles a été placée en détention provisoire.
Ce jeune de 21 ans est suspecté d’être impliqué dans l’alerte à la bombe du 18 mars au Centre d’orientation et de formation professionnelles de Lausanne et celle du 22 mars au Centre d’enseignement professionnel de Morges, annonce lundi la police cantonale vaudoise dans un communiqué.
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Les procureurs en charge des instructions pénales ont demandé une mise en détention provisoire au Tribunal des mesures de contraintes pour une période d’un mois. Elle pourra être prolongée selon les besoins de l’enquête.
Quatre autres suspects
Vendredi dernier, la police vaudoise avait annoncé avoir arrêté les quatre premiers suspects dans cette vague de fausses alertes à la bombe. Eux aussi ont été placés en détention provisoire. Il s’agit de jeunes adultes, qui fréquentent ces établissements, âgés de 18 à 23 ans, dont deux femmes, une Suissesse et une Croate, et deux hommes, un Suisse et un Chilien, indique la police cantonale. Ils avaient agi au gymnase de Renens le 12 mars et à l’École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) le 24 mars.
Depuis le 27 janvier, au moins 14 fausses alertes à la bombe ont perturbé des écoles du canton, essentiellement des établissements du post-obligatoire lausannois.