Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Fin du journal Le Matin: le Conseil d'Etat vaudois dénonce le "mépris, l'indifférence et l'irrespect" de Tamedia

Interpellé ce mardi sur le sort des 41 journalistes licenciés suite à la suppression de la version papier du Matin, le Conseil d'Etat vaudois n'a pas mâché ses mots. Il a dénoncé l'attitude de l'éditeur Tamedia, dont il dénonce le "mépris, l'indifférence et l'irrespect".

04 déc. 2018, 16:27
Ni la grève, ni l'intervention du Conseil d'Etat vaudois n'ont fait plier Tamedia (archives).

Le Conseil d'Etat vaudois a dénoncé mardi "le mépris" de l'éditeur Tamedia lors de la fin du Matin papier. Il affirme n'avoir jamais été confronté à une telle attitude et fustige "l'indifférence et l'irrespect" envers le personnel.

Questionné par la socialiste Jessica Jaccoud sur le sort des "41 du Matin", le gouvernement a répondu au Grand Conseil. Il est revenu en particulier sur la crise qui a vu la fin du Matin papier et sur les relations avec l'éditeur du journal lors de la médiation.

"De mémoire, le Conseil d'Etat n'a jamais été confronté à une telle attitude", relève l'exécutif. Il souligne le refus de toute proposition s'écartant du plan et des décisions initiales de Tamedia.

 

 

"A cela se sont ajoutés indifférence et irrespect à l'égard du personnel, sans parler du mépris des institutions manifesté après (...) le démarrage d'une médiation", poursuit le Conseil d'Etat.

Dans de telles conditions, il juge que les conditions "de bonne foi et d'aptitude au dialogue" ne sont pas réunies pour une rencontre avec la direction de Tamedia. Jessica Jaccoud posait des questions notamment sur le sort des 41 ex-employés et la négociation du plan social.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias