Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Formation: plusieurs départs au Conseil de fondation de la Haute Ecole de musique (HEMU)

On ne compte pas moins de cinq départs au Conseil de fondation de la Haute Ecole de musique (HEMU) Vaud-Valais-Fribourg. Après des mois de crise, les trois cantons ont décidé d'agir en procédant à une refonte de l'institution.

12 mars 2018, 19:52
Les cantons ont souhaité écarter avec effet immédiat le directeur général Hervé Klopfenstein en raison de sa personnalité jugée trop clivante.

Coup de sac au Conseil de fondation de la Haute Ecole de Musique à Lausanne: cinq de ses membres, dont le président Nicolas Gillard, vont mettre fin à leur mandat à fin avril. Deux autres participeront au groupe de travail qui doit en repenser le fonctionnement.

Dans le souci de contribuer à la consolidation de l'institution, le Conseil de fondation a décidé de soutenir positivement la démarche de refonte confiée à Dominique Arlettaz, ex-recteur de l'Université de Lausanne. Ce dernier a reçu jeudi dernier ce mandat des autorités politiques, principaux bailleurs de fonds de l'institution.

Le Conseil de fondation déléguera deux de ses membres pour participer au groupe de travail chargé, d'ici l'été, de repenser le fonctionnement et la composition dudit Conseil, mais aussi de préparer la refonte fondamentale de l'institution. Nicolas Gillard quittera le Conseil mais il se tiendra à disposition de M. Arlettaz.

Le Conseil de fondation "libère" le directeur général de la HEMU Hervé Klopfenstein de ses obligations. Il lui adresse ses "vifs remerciements pour la contribution qu'il a apportée au rayonnement de l'institution", indique lundi un communiqué de presse.

Après des mois de crise, les trois cantons - Vaud, Valais et Fribourg - qui chapeautent la Haute Ecole et la ville de Lausanne ont décidé d'agir pour calmer les tensions. Ils ont lancé une profonde réforme de l'institution et ont souhaité écarter avec effet immédiat un directeur général à la personnalité trop clivante.

Le Conseil de fondation rappelle que la situation financière de l'école est saine. L'exercice 2016 a certes connu une perte exceptionnelle de l'ordre de 700'000 francs sur un budget de 35 millions. Cette perte est notamment due à une sous-évaluation budgétaire des impacts de l'entrée en vigueur de la Loi sur les Hautes Ecoles vaudoises, explique le communiqué.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias