Son nom était souvent cité; elle figurait parmi les candidatures les plus sérieuses, mais finalement, elle ne souhaite pas se présenter: "mon parti n'a pas besoin de moi dans cette élection", a-t-elle expliqué mercredi sur le site internet du Temps, rappelant que deux candidates "de poids", la syndique d'Avenches Roxanne Meyer Keller et la municipale de Nyon Fabienne Freymond Cantone, sont déjà sur les rangs.
Là en cas de besoin
La socialiste ne ferme pas pour autant complètement la porte. Si la gauche risque de perdre son troisième siège, elle pourrait venir à la rescousse au deuxième tour. "C'est envisageable. Si ma famille politique a besoin de moi pour sauver la situation, je serai là".
Le fait que son mari Grégoire Junod soit syndic de Lausanne n'a pas joué de "rôle déterminant" dans ce renoncement. "Cela aurait été inédit, compliqué, mais compatible", estime-t-elle.
Diversité au Conseil d'Etat
Comme Pierre-Yves Maillard, qui se représente au Conseil d'Etat, elle estime que son parti "a besoin de diversité" et qu'il ne "faut pas compter que des universitaires urbains sur nos listes".
Elle laisse passer pour cette fois la course au Conseil d'Etat, mais ne renonce pas pour toujours à un poste d'exécutif. "Il n'est pas impossible qu'il y ait des changements en cours de législature", a-t-elle dit. "Dans mon viseur à moyen terme, le Conseil fédéral est une option qui n'est pas impossible à atteindre", a-t-elle ajouté.
Ticket désigné en janvier
Le Parti socialiste vaudois désignera son ticket pour l'élection à la mi-janvier. Les sortants Pierre-Yves Maillard et Nuria Gorrite se représentent. Il reste à choisir un troisième candidat, après le retrait forcé d'Anne-Catherine Lyon. Outre les deux candidates déclarées, le nom de la conseillère nationale Cesla Amarelle circule également.