Engagé depuis septembre dernier pour sortir le "Human Brain Project" (HBP) de la crise, le médiateur allemand Wolfgang Marquardt recommande de revoir en profondeur la gouvernance de ce projet de simulation du cerveau humain. L'EPFL n'en aurait plus la responsabilité unique.
"Nous recommandons ici la mise en place d'une responsabilité distribuée entre un certain nombre d'institutions européennes" , indique le professeur Marquardt dans un entretien publié mardi dans "Le Temps". Il dévoile quelques conclusions de son rapport qui sera rendu public prochainement.
Le HBP avait été la cible de vives critiques de la communauté scientifique l'été dernier. Des centaines de chercheurs avaient notamment dénoncé dans une lettre ouverte l'exclusion des sciences cognitives du projet. Ils critiquaient aussi le mode de gouvernance très centralisé de ce programme doté de 1,2 milliard d'euros sur six ans. L'EPFL avait décroché en janvier 2013 le soutien de l'Union européenne pour le HBP. Les scientifiques...