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Grève chez Thermo Fisher: la direction demande un processus de conciliation

Le bras de fer entre le syndicat Unia et la direction de l'entreprise Thermo Fisher se poursuit. Cette dernière a demandé lundi qu'un processus de consultation soit mis en place. La filiale d'Ecublens est en grève depuis mercredi. Selon Unia, 105 postes sur 165 sont menacés par un transfert de certaines opérations en République tchèque.

24 avr. 2017, 17:17
L'entreprise espère mettre en place "une procédure de consultation constructive".

La direction de l'entreprise Thermo Fisher, dont la filiale à Ecublens est en grève depuis mercredi dernier, demande une conciliation. Elle veut que l'arrêt de travail non justifié soit levé, indique-t-elle lundi dans un communiqué.

L'entreprise affirme travailler afin de trouver une solution pour ses employés. Elle veut transférer les opérations de fabrication et de soutien d'Ecublens à Brno, en République tchèque. Selon le syndicat Unia, cela se traduirait par la suppression de 105 postes sur 165.

"Dans le cadre de notre engagement continu pour un dialogue ouvert et une procédure équitable, nous demandons qu'un processus formel de conciliation se tienne cette semaine", écrit Thermo Fisher. Avec cette requête l'entreprise espère "mettre fin à l'arrêt de travail actuel non justifié" et permettre "une procédure de consultation constructive".

De son côté, Unia s'est borné à indiquer que la décision de poursuivre la grève avait été votée lundi matin à la quasi-unanimité. Les discussions se poursuivent, selon le syndicat.

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