La fouille du bâtiment est terminée. Elle n’a rien révélé de suspect, a indiqué Marjorie Recordon, porte-parole de la police cantonale à Keystone-ATS. Elle revenait sur une information de «20 minutes».
Une procédure a été ouverte pour retrouver l’auteur de la fausse alerte. La porte-parole a rappelé que le code pénal prévoit des peines pécuniaires et jusqu’à trois ans de privation de liberté pour les auteurs de fausses alertes à la bombe. Ils se verront en outre chargés des coûts d’intervention de la police qui peuvent s’élever à plusieurs milliers de francs.
Les fausses alertes à la bombe se multiplient dans la région lausannoise. L’Ecole professionnelle et commerciale de Lausanne a été victime de trois alertes en quelques semaines. «La dernière en date a eu lieu hier jeudi», a relaté Sébastien Jost, porte-parole de la police de Lausanne. Comme le 27 janvier et le 19 février, les 400 élèves ont été évacués dans le calme et libérés. Et rien n’a été trouvé, note M.Jost.
A Renens, selon «20 minutes», 1500 jeunes ont été évacués et regroupés au collège du Léman, sans être libérés.