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Huit futurs médecins et infirmiers lausannois en immersion en Inde

Quatre étudiantes en médecine et autant de la Haute école de santé La Source (HEDs) de Lausanne ont participé à un projet pilote en Inde visant à inscrire dans leurs pratiques la collaboration entre leurs professions dans un contexte mondialisé.

02 juil. 2014, 18:04
Des étudiantes de la Haute école de santé La Source (HEDs) et de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l'Université de Lausanne ont participé à un projet pilote en Inde.

Des étudiantes de la Haute école de santé La Source (HEDs) et de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l'Université de Lausanne ont participé à un projet pilote en Inde. Il vise à inscrire dans leurs pratiques la collaboration entre leurs deux professions dans un contexte mondialisé.

Sélectionnés parmi de nombreux dossiers, quatre étudiantes en médecine et quatre étudiantes de la HEDS-La Source sont parties en Inde du Sud à Mangalore et Coimbatoire. Elles y ont formé des binômes médecins-infirmiers pour mener un travail de recherche sur le diabète chez les enfants et la tuberculose, a expliqué la conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon.

Durant trois semaines, les étudiantes ont participé à des soins, des consultations, échangé avec des patients et des professionnels au travers d'une immersion dans un centre de santé. Leur travail vise à décrire les complémentarités et l'émulation rendues possibles par un véritable dialogue interprofessionnDes étudiantes de la Haute école de santé La Source (HEDs) et de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l'Université de Lausanne ont participé à un projet pilote en Inde. Il vise à inscrire dans leurs pratiques la collaboration entre leurs deux professions dans un contexte mondialisé.

Sélectionnées parmi de nombreux dossiers, quatre étudiantes en médecine et quatre étudiantes de la HEDs-La Source sont parties en Inde du Sud à Mangalore et Coimbatoire. Elles y ont formé des binômes médecins-infirmiers pour mener un travail de recherche sur le diabète chez les enfants et la tuberculose, a expliqué la conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département de la jeunesse, de la culture et de la formation (DFJC).

Changer de lunettes

Durant trois semaines, les étudiantes ont participé à des soins, des consultations, échangé avec des patients et des professionnels au travers d'une immersion dans un centre de santé. Leur travail vise à décrire les complémentarités et l'émulation rendues possibles par un véritable dialogue interprofessionnel, a souligné Pierre-André Michaud, vice-doyen de la FBM.

"Ce projet nous a beaucoup apportés. Dans un pays inconnu, on repart à zéro, les rôles sont effacés. Nous étions toutes perdues au même niveau, ce qui nous a permis de construire quelque chose ensemble", a expliqué une étudiante en médecine. "Cette immersion m'a aussi permis de changer de lunettes et de beaucoup mieux comprendre les fondements de la science infirmière", a-t-elle ajouté.

Réinventer les modèles

Pour le vice-doyen de la Faculté de médecine, la société vit une transformation importante des soins avec des pathologies de plus en plus chroniques qui nécessitent l'intervention de toutes sortes de professionnels. "A côté des soins purs va se développer le prendre soin. La médecine de base devra être redéfinie", a relevé M. Michaud.

"Cela nécessite de réinventer des modèles, d'où l'importance de mieux se comprendre entre professions. Les équipes rodées permettent de diminuer les pépins et les coûts de la santé. Les incidents critiques en médecine sont très souvent dus à une mauvaise communication", a-t-il rappelé.

Collaboration entre institutions

L'UNIL et les Hautes écoles de santé collaborent depuis trois ans, a relevé pour sa part Jacques Chapuis, directeur de la HEDs La Source. Elles ont déjà mis sur pied des week-ends interdisciplinaires et des cours communs sont envisagés. "Il est extrêmement important de mettre des étudiants venant de deux traditions différentes sur un même banc", a-t-il estimé.

Vu son succès, le programme devrait être élargi et reconduit ces prochaines années. Il pourrait être ouvert à d'autres secteurs, a imaginé Anne-Catherine Lyon.

Ce projet pilote transcrit la volonté d'ouverture internationale mise en avant par le DFJC pour les Hautes écoles vaudoises. Depuis 2007, 27 accords de collaboration ont été signés avec des universités à travers le monde. Ils visent à faciliter les échanges d'étudiants et de professeurs sur un principe de réciprocité, a rappelé la conseillère d'Etat. Environ 400 étudiants sont concernés chaque année.el, a souligné Pierre-André Michaud, vice-doyen de la FBM.

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