La CGN tire la sonnette d'alarme. En cette période estivale, elle déplore "que de nombreux adultes et enfants ne semblent plus avoir conscience des risques et des dangers inhérents à l’arrivée et à l’accostage de ses bateaux".
Ainsi, explique la CGN, de nombreuses incivilités imposent presque quotidiennement aux capitaines des manoeuvres d’urgence délicates. Celles-ci, afin d’éviter des accidents dramatiques et potentiellement mortels, martèle-t-elle.
Pour ces raisons, la compagnie a lancé une campagne de sensibilisation. Une lettre a été envoyée aux communes concernées et des avis de polices sont affichés sur les débarcadères genevois. La CGN rend particulièrement attentifs les usagers aux dangers des activités aux abords des débarcadères et rappelle qu’en tant que transporteurs de passagers, les bateaux de la CGN sont prioritaires sur le Léman.
Pour exemple, un bateau Belle Epoque de la CGN nécessite 350 mètres pour s’arrêter et effectue un virage avec un diamètre de 500 mètres.