Il est arrivé dans leur boîte aux lettres, début juin. Adressé à 9900 ménages de la région, un sondage porte sur un sujet toujours très controversé: le loup et son retour dans le Jura vaudois.
Cette enquête, on la doit à Amélie Thiébaud et Coralie Muschietti, deux étudiantes de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) en Bachelor Gestion de la nature.
Le but de leur recherche est de poser la question de l’acceptabilité sociale du grand prédateur. «Notre posture de chercheuse nous permet d’avancer sans préjugé, car il ne s’agit pas d’avoir une vision “pour le loup ou contre le loup”. Notre démarche est surtout sociale, on se montre curieuse des perceptions et du vécu des gens», précisent Amélie Thiébaud et Coralie Muschietti.
Le plus important pour que le sondage fonctionne est qu’il soit distribué à un maximum de famille afin de varier les profils...