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L'A1 est chargée de radars laser

L'origine des radars est à chercher du côté de la navigation.

26 nov. 2014, 00:01
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info@lacote.ch

Ce n'est pas le moindre des paradoxes de notre région. La Côte a le don d'attirer les pilotes de Formule 1, d'hier et d'aujourd'hui, qui sont nombreux à y avoir élu domicile. Dans le même temps, le tronçon de route nationale qui la traverse, à savoir l'autoroute A1 entre Mies et l'Ouest lausannois connaît l'une des plus fortes densités de radars sur le réseau routier suisse: pas moins de neuf points de contrôle sur les 44 kilomètres de ce tronçon. Mais ce ne sont pas ces champions qui posent problème.

Cette forêt d'appareils fixes a poussé sur la berme centrale en 2006, concrétisant le concept "apaiser la conduite sur l'A1" publié par la police cantonale l'année précédente. A l'échelle du canton, ce sont dix-huit mâts sur lesquels se fixe un nombre inférieur de boîtiers destinés aux contrôles de vitesse.

Malgré leur rendement financier conséquent, seuls cinq appareils radar ont été acquis par la gendarmerie. Si les appareils ne sont pas dissimulés, c'est dans un but de prévention, répète le porte-parole de la police cantonale, Philippe Jaton. "Ce sont des secteurs accidentogènes et potentiellement dangereux. Notre but est de calmer la conduite et en aucun cas de piéger les automobilistes. La visibilité de ces radars est voulue."

En ce qui concerne l'appareil en lui-même, les dispositifs qui observent attentivement le trafic sur l'A1 depuis huit ans suivent l'avancée technologique qui a laissé place au radar laser. Celui-ci prend deux photos à l'avant, deux photos à l'arrière. Son champ de vision est généralement ouvert sur les quatre pistes et distingue les motos des automobiles et des poids lourds. Ces engins de haute précision sont évidemment homologués, régulièrement contrôlés et leur coût peut atteindre 150 000 francs.

 

De plus en plus pointilleux

 

Le principe d'un radar n'est pas si compliqué. L'appareil envoie une onde sur un véhicule, celle-ci est réfléchie et se retrouve instantanément transmise au dispositif qui calculera la fréquence du retour et permettra un raisonnement précis de la vitesse. Si les radars d'autrefois, de type Doppler, laissaient une marge de tolérance à 5km/h, les lasers ont réduit celle-ci à 3km/h de latitude aux automobilistes téméraires. A noter qu'il n'y a jamais eu de Doppler fixes sur l'A1. L'autoroute a directement eu droit à une surveillance au laser.

Le plus grand excès de vitesse jamais connu en Suisse a eu lieu vers l'échangeur du Vengeron. En avril 2011, un Suisse de 28 ans a roulé à 325km/h au volant d'une Bentley Continental. Cet acte criminel n'a pas été dénoncé à l'aide d'un radar mais d'une vidéo que le chauffard avait faite via son portable, en tenant le volant de l'autre main. Pas question pour autant de chercher une défaillance du côté des radars, et pour cause, le tronçon entre Coppet et Le Vengeron en est tout simplement dépourvu.

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