L'Université de Lausanne est priée de régler le problème du harcèlement. Trois postulats formulés par l'association Acidul (l'association du corps intermédiaire et des doctorants) ainsi qu'un groupe de travail vont dans ce sens. L'association souhaite une politique "ambitieuse" sur ce problème. Les postulats ont été approuvés jeudi soir à une grande majorité par le Conseil de l'Université.
"La direction de l'Unil doit considérer la question du harcèlement, du harcèlement sexuel et des discriminations à l'encontre de collaborateurs ou d'étudiants comme une problématique prioritaire. Cette réalité est "largement sous-estimée", indique vendredi un communiqué d'Acidul
Un accompagnement aux victimes et un suivi des plaintes figurent parmi les demandes précises d'Acidul. Un programme de prévention et de sensibilisation est aussi recommandé, avec une formation obligatoire pour les cadres, puis la mise en place d'un monitoring du harcèlement à l'Unil et une politique de transparence dans la gestion des cas.