Une «nouvelle dynamique»: après des critiques récurrentes, les liaisons lacustres entre le canton de Vaud et la France vont se développer considérablement ces prochaines années, indiquent les responsables cantonaux et français dans un communiqué commun.
La convention met en place «une structure partenariale transfrontalière». Elle établit également le principe d’une répartition du déficit d’exploitation des lignes lacustres, soit 4 millions de francs par an aujourd’hui, à parts égales entre la France et la Suisse (canton de Vaud et Confédération).
Concrètement, la commande de deux nouveaux bateaux est validée. Le premier, d’une capacité de 700 places, devrait être mis en service en 2022 sur la ligne Lausanne-Evian. Il rejoindra le bateau «Léman» et ajoutera sept allers-retours quotidiens. La cadence baissera aux heures de pointe de 80 à 45 minutes. Le deuxième bateau est prévu pour 2023 et sera affecté à la liaison Thonon-Lausanne.
La liaison Nyon-Yvoire (N3) ressort aussi gagnante de ce renforcement de l’offre: si aucune augmentation de cadence n’est prévue, le nombre de places pour les pendulaires sera revu à la hausse. Pour cela, le bateau “Ville de Genève”, qui assure actuellement la ligne reliant Lausanne à Thonon, sera affecté à la N3 d’ici à 2023. D’une capacité de 560 places, dont 300 assises, il permettra de quasiment tripler le nombre de places. Le bateau “Valais”, qui relie actuellement Nyon à Yvoire, ne contient en effet que 200 places, dont 100 assises. LG