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La CGN veut calmer le jeu sur les vagues provoquées par la liaison Lausanne-Thonon

Les pendulaires empruntant les navibus de la liaison Lausanne-Thonon grognent, suite à la panne de l'une des deux unités de la CGN. Insultes et menaces pleuvent. Elles seront dénoncées.

12 avr. 2013, 12:23
La Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) doit affronter la grogne de pendulaires sur la ligne Lausanne-Thonon (F) dont le succès dépasse les attentes. Les insultes et menaces seront poursuivies pénalement, indique vendredi la société.

La Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) doit affronter la grogne de pendulaires sur la ligne Lausanne-Thonon (F) dont le succès dépasse les attentes. Les insultes et menaces seront poursuivies pénalement, indique vendredi la société.

Depuis 2009, la fréquentation de cette traversée a triplé, explique Terry Guillaume, porte-parole de la CGN. Ces jours, seul un Navibus est de service, le deuxième étant en panne. Autant dire qu'il est pris d'assaut et que la situation se tend, reconnaît-il en revenant sur des informations de "France 3" et de "20 minutes".

Face à ce succès inespéré, la CGN remplacera les petits bateaux rapides par des plus grands, mais plus lents. Décidé en janvier par le canton de Vaud et prévu pour le 15 avril, ce changement entrera en vigueur finalement le 22 avril.

La perspective de mettre 50 minutes pour traverser le Léman au lieu des 27 minutes actuelles met certains usagers à cran. "Il y a eu deux fois des insultes et une fois des menaces contre l'équipage", relève Terry Guillaume interrogé par l'ats.

Inexcusable

Face aux difficultés, la CGN "s'est excusée auprès de ses clients", Elle relève que c'est "une très faible minorité" qui pose problème. Les dérapages de certains n'en restent pas moins "inacceptables" et des poursuites pénales seront entreprises contre ceux qui s'en prendraient aux équipages, affirme Terry Guillaume.

A moyen terme, il n'y a toutefois "pas d'autre solution" que ces bateaux plus grands mais plus lents, note le porte-parole. La CGN appelle au calme, tout en soulignant que la réflexion sur l'avenir est lancée, avec une prochaine rencontre entre les services de la mobilité vaudois et ses partenaires.


 
 

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