Yves Ravenel a reconnu l’épisode de janvier 2019, lorsqu’il a cassé des ampoules devant la maison de son épouse. Pour Cécile Ravenel, qui a accordé une interview à «24 heures», cet acte n’était pas un simple coup de sang, mais «la continuité d’agressions et de harcèlement psychologiques.»
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En procédure de divorce depuis plusieurs années, Mme Ravenel maintient également que son mari l’a menacée de mort en 2016, ce que réfute le président du Grand Conseil. «Il n’a pas contesté devant la procureure, mais a juste opposé que des noms d’oiseaux sont monnaie courante dans un divorce», explique Mme Ravenel.
Le premier citoyen du canton avait également donné sa version des faits, samedi dans «24 heures». Il avait notamment assuré n’avoir jamais été violent envers sa femme. «Certains médias me jettent en pâture pour violences conjugales. C’est faux et scandaleux», a-t-il martelé.
Décision attendue mardi
Yves Ravenel a été condamné en août dernier pour menaces qualifiées et tentative de menaces qualifiées. Il a écopé de 60 jours-amende à 80 francs avec sursis pendant deux ans, ainsi que d’une amende de 960 francs. Il doit aussi payer environ 5000 francs en frais de procédure et indemnités à la partie adverse.
Le syndic de Trélex dira mardi matin, en ouverture de séance du Grand Conseil, s’il abandonne ou non sa fonction de président du parlement vaudois. Le groupe UDC a pris la défense de son collègue, tandis que les socialistes, les Verts et la gauche radicale ont appelé à la démission de l’intéressé. Les autres partis sont réservés.