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La guerre au harcèlement sexuel

Le Tribunal fédéral donne raison à une enseignante victime de son ancien directeur d'école, le syndicat SUD veut faire bouger l'Etat.

05 mars 2014, 00:01
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info@lacote.ch

C'est la fin d'une longue saga judiciaire. Après sept ans de procédure, le Tribunal fédéral a déclaré en janvier irrecevable le recours d'un directeur d'école d'Yverdon, accusé de harcèlement sexuel par l'une des enseignantes de son établissement. Le Tribunal cantonal avait déjà reconnu la culpabilité du directeur en 2012, après un verdict identique des Prud'hommes.

Pour la victime, Stéphanie Scherz, qui témoigne pour la première fois à visage découvert, cette reconnaissance est bienvenue. Mais le bilan de son long combat n'est pas rose pour autant. "Jamais je n'aurais pensé que cela serait aussi éprouvant, aussi cher et que ma carrière en pâtirait autant" , lâche-t-elle. L'enseignante a finalement été transférée à Renens, après le refus de nombreux établissements dans le Gros-de-Vaud. Son ancien directeur, lui, est toujours en poste.

Pour le syndicat SUD, qui la défend, la clôture du volet judiciaire de l'affaire en ouvre un autre. "Nous voulons...

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