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Lausanne: plongée dans douze mondes surprenants au Palais de Rumine

Les quatre musées du Palais de Rumine collaborent et puisent dans leurs réserves pour proposer une exposition commune. "Cosmos" invite à visiter douze mondes surprenants. A découvrir dès mercredi à Lausanne.Des objets

01 mai 2018, 15:54
Le Palais de Rumine accueille une exposition qui convoque douze mondes.

"Les premiers visiteurs ont été ébahis. C'est très beau et très contemporain. L'exposition fait appel à l'émotion et invite à la rêverie", s'enthousiasme Chantal Ebongué, chargée de communication.

L'exposition investit trois salles de l'ancien Musée des Beaux-Arts, en partance pour Plateforme 10. Les visiteurs cheminent dans un couloir en sapin qui conduit à douze mondes, douze "Cosmos".

Les 200 ans du musée

Les quatre musées - histoire, géologie, zoologie et monnaie - ont travaillé de concert. D'où le nom de l'exposition: car "Cosmos" n'est pas une exposition sur l'astronomie. Le titre fait référence à un essai d'Alexander von Humboldt, un savant du 19e siècle qui défendait les démarches scientifiques interdisciplinaires.

L'exposition marque les 200 ans du premier musée cantonal, qui se trouvait alors près de la Cathédrale. "Au départ, toutes les disciplines étaient imbriquées. Le premier directeur était zoologue, mais aussi un peu ethnologue. On ne faisait pas les différences. Pour l'exposition, on se remet ensemble pour montrer nos collections de manière pluridisciplinaire et interconnectée", relève Mme Ebongué.

Objets hétéroclites

D'habitude, seul 1% des millions d'objets conservés dans les réserves est exposé. "Cosmos" en dévoile 654, réunis sous plusieurs thèmes comme merveilles et curiosités, beautés et structures ou encore ordre et chaos. Au visiteur, de recréer les liens entre des objets hétéroclites et de se laisser surprendre.

L'exposition investit aussi des espaces communs du Palais de Rumine. Dans l'atrium, des photographies de Régis Golay mettent en scène les réserves. Dans la pergola sud, un jardin du monde invite à un voyage dans le temps. Et l'artiste Christian Gonzenbach présente une forme inversée du Palais de Rumine, un "tricot céleste" confectionné avec des filets de pêche bleus. A découvrir jusqu'au 6 janvier 2019.

En savoir plus : www.palaisderumine.ch

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