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Lausanne: sous le feu des critiques dans l'affaire du père abuseur, le chef du Service de protection de la jeunesse quitte son poste

Vivement critiqué pour son incurie dans l’affaire du père abuseur, l’Etat de Vaud avait exprimé il y a peu ses «profonds regrets». Aujourd'hui, le chef du Service de protection de la jeunesse quitte son poste.

04 oct. 2018, 16:15
Vivement critiqué dans l'affaire du père abuseur, le chef du Service de protection de la jeunesse (SPJ) quitte son poste.

Vivement critiqué dans l'affaire du père abuseur, le chef du Service de protection de la jeunesse (SPJ) quitte son poste. Le Conseil d'Etat a annoncé des décisions pour faire évoluer le service vers "une nouvelle gouvernance".

La conseillère d'Etat Cesla Amarelle tire les leçons du rapport Rouiller, qui avait pointé du doigt les graves erreurs du SPJ. Lors de la publication du rapport, le 24 septembre dernier, elle avait annoncé un "changement de culture" et des premières mesures.

De nouvelles décisions ont été rendues publiques jeudi, dont la mise à l'écart du chef du SPJ. "Cesla Amarelle et Christophe Bornand ont estimé, d'un commun accord, que la mise en place des changements devait être portée par une nouvelle personne", indique un communiqué.

De plus, des démarches sont en cours en vue de la réorganisation de la direction de l'Office régional de protection des mineurs nord (ORPM Nord) dont les "carences ont été relevées par le rapport Rouiller". Enfin, le Valaisan Jean Zermatten, expert reconnu du droit des enfants, présidera la Commission interdisciplinaire d'éthique et de protection CIEP) chargée d'apporter "un regard neuf et critique" sur les cas les plus sensibles gérés par le SPJ.

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