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Lausanne: troisième au concours Hyperloop, l’EPFL ne se représente pas

Alors qu’ils avaient été 3e l’année dernière au concours Hyperloop, l’EPFL ne se représente pas cette année. La recherche continue pour trouver une manière écologique de faire fonctionner ce transport.

14 oct. 2019, 14:16
L'EPFL veut trouver un moyen écologique de faire fonctionner l'hyperloop.

L’équipe EPFLoop qui s’était classée troisième cet été au concours Hyperloop d’Elon Musk renonce à une nouvelle participation. Les chercheurs entendent se concentrer sur l’aspect écologique de ce type de transports du futur.

Le prototype «Bella Lui» développé par des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) avait fini troisième en juillet, derrière le projet de l’EPFZ et une équipe allemande qui avait atteint la vitesse de 463 km/h. Lancée par Elon Musk, l’initiative vise à développer une capsule de transport circulant à grande vitesse dans un tube sous vide.

Mais désormais, plutôt que de viser des records de vitesse, les scientifiques lausannois entendent se concentrer sur l’efficience énergétique de ce type de transports ultrarapides. Avec, à terme, l’objectif de pouvoir proposer une technologie commercialisable et disposant d’arguments solides.

«Nous sommes dans la phase où il faut sortir de la compétition d’étudiants et faire de la recherche un peu plus robuste», a expliqué le professeur Mario Paolone, conseiller scientifique de l’équipe, lundi sur les ondes de la RTS.

«Nous avons passé plusieurs dizaines de nuits blanches à l’EPFL pour dessiner le système, le réaliser et le tester. La compétition a tout le mérite d’avoir développé l’attention générale sur cette technologie, maintenant il faut aller plus loin», a-t-il ajouté.

Depuis 2015

Le concours a été lancé par Elon Musk, patron de Tesla, en 2015. Egalement à la tête de SpaceX, le milliardaire veut développer les transports du futur en développant un «hyperloop».

Cette capsule transportant des passagers pourrait se déplacer à plus de 1200 km/h dans un tube vidé de son air. Elle circulerait sur des coussins magnétiques et pourrait ainsi relier Los Angeles à San Francisco en moins d’une demi-heure.
Pour corser l’exercice, l’an prochain, les équipes en compétition devront faire évoluer leurs capsules dans un tunnel long de 10 kilomètres comprenant un virage. Le milliardaire l’a annoncé à la fin de l’édition 2019 sur Twitter.
 

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